Le NKVD l’ancêtre du KGB à prit forme juste après la révolution russe de 1917.
Les gouvernements successifs ont mis sur pied un "bureau" chargé de la surveillance de tout le monde. Un peu comme la DST ici sauf que la comparaison est mal choisie.
De tous ans les russes ont surveillés activement (sauvagement) le peuple pour n'importe quelle raison parfois aucune.
Le but était de créer un climat d'angoisse et dictatorial de telle sorte que le peuple la ferme et ait peur. La main mise sur tout.
On crée le mouton, on l'affaiblit encore plus, on le muselle et il obéit à tout avant même les ordres par peur.
A l'arrivée de Staline ça se durcit encore bien plus. La guerre n'arrange rien. la Russie s'installe bien et prend racine dans des pays de l'Est.
Il existe des musées qui se visitent "
musée du KGB".
Notre première visite fut le musée de Riga (Lettonie).
L’immeuble est grand, fait l'angle d'une rue mais il est sale, recouvert par la pollution des voiture de noir, les vitres aussi. Long d’environ 80 m de chaque coté c'est une masse, environ 6 ou 7 étages. Inhabilité en apparence.
La porte d'entrée est dans l'angle, petite et on sait pas si c'est là ou ailleurs, juste une feuille papier collée sur la porte vous précise que c'est ici.
On pousse la porte et on va payer.
Rien de choquant, une grande salle avec des photos qui commence à vous mettre en condition mais sans plus.
La guide arrive, c'est en anglais, tant mieux.
On prend un couloir sans fenêtre avec un genre de lino parterre usé, mais d’origine. La peinture au mur de chaque coté est un genre de marron sur un mètre de haut et le reste un genre de vert / gris
bref des couleurs qui sont glaciales, pas sympas du tout. Elles sont aussi d'origine.
Plus on avance plus on se sent angoissé !
les gens la ferme, personne parle. Au bout de ce couloir, un escalier.
Il est plus que glaçant.
On veut pas descendre, tout le monde aussi. La guide parle toujours. De plus en plus clairement elle nous amène aux faits !
on commence à se sentir à la place de ceux qui sont passés là.
En bas plus de bruit, aucun bruit, rien c'est encore plus angoissant, on entend plus la rue, ont est totalement isolés. Des couloirs sombres et lugubres, sales et toujours cette peinture glaciale.
Sur notre droite une petite pièce (environ 6 M²) une petite table de posé au centre et deux chaises, une pour celui qui interroge et l'autre pour "l'interrogé".
Sur la table il y a une matraque en caoutchouc bien dur.
On comprend de mieux en mieux.
La guide précise qu'ici se faisait les interrogatoires, le prévenu était assis et tenu par 2 costauds et l'autre frappait partout. Les mains étaient souvent privilégiées dans un premier temps. Après ça allait ailleurs selon l'humeur du questionneur.
Le prévenu ne dormait jamais, forte lumière, bruit intense, hurlements, coups durant 24 à 36 heurs voir parfois 5 jours.
Ceux qui passaient ici avaient tous droit à des trainements de faveur, vieux, jeunes, enfants, femmes même enceintes (pour elles les coups étaient forcément placés où vous vous doutez).
Le but était de faire parler coute que coute. Le gars parlait pas, on torturait sa femme et ses gosses voire ses parents.
Plus loin il y avait des cellules dont le plus grande faisait environ 20 M² pour 40 personnes, 5 lits seulement, les occupants dormaient à tour de rôle. Une forte lumière continuelle de telle sorte que vous ne savez jamais si c'est le jour ou la nuit, aucune fenêtre, rien pour vous, guider.
Un trou à rat voire pire.
Dans cette cellule l'odeur était horrible, aucune hygiène, un seau pour les besoins et une fois vidé (une fois pas jour seulement) il était rempli d'eau pour que vous buviez.
Aucun rinçage.
Sortie obligatoire une fois par jour (sauf pour les nouveaux) dans une cour ridicule entourée de hauts murs le tout grillagé en haut et surveillé par plusieurs gardiens qui tiraient au moindre doute.
Quelque soit le temps, pluie neige, forte température : tous dehors. Si vous étiez enrhumé avec des vêtements mouillées en hiver vous y passiez rapidement.
Règle générale : durée minimum dans ce centre 3 jours, moyenne une semaine, maxi trois semaines. L'un d'eux a réussi à vivre un ans et demi.
L’échappatoire était le pistolet dans la tête ou le goulag. Rarement le goulag.
Je vous met quelques photos de l'intérieur. Dites vous bien que le musée de Riga est un rêve presque à coté de celui de Vilnius.
Les allemands c'étaient le Club Med. Tous préféraient les allemands et la Gestapo aux russes. Ça veut tout dire.
Les camps de concentrations étaient bien meilleurs à coté de ça. On se l'est fait expliqué aussi par les gens qui vivent sur place, anciens et enfants d'anciens. En russe avec mon épouse car je ne parle pas russe.